Des drones pour vérifier la sûreté des lieux

Depuis toujours, l’homme ne cesse de trouver de nouvelles inventions dans de nombreux domaines. Il y a quelques années, nous avons eu droit à la création des drones, de petits engins téléguidés munis d’une caméra.

Actuellement, ce gadget peut être utilisé comme un jouet, mais il existe des modèles plus performants que l’armée ou certaines entreprises utilisent au profit de ses services. Bien qu’il soit idéal pour vérifier la sûreté des lieux, il faut savoir s’il y a des règlements à suivre afin de piloter ces appareils.

 

Quelles sont les zones interdites à survoler

En effet, tout le monde peut acquérir un drone actuellement. Certes, jouer avec cet engin est un divertissement pour les petits et les grands. Pour information, cet objet volant n’a pas le droit de survoler dans certains endroits. En général, si un particulier possède un drone, ce dernier ne peut pas planer dans les espaces publics.

Cette décision des autorités a été prise à cause du nombre de ces appareils qui est en hausse. Par exemple, il est interdit d’utiliser un drone pour filmer les alentours de la tour Eiffel ou d’autres zones touristiques. De même pour les endroits tels que les camps militaires, les centrales nucléaires, ou encore les aéroports.

En principe, prendre une photo ou une vidéo dans ces zones n’est pas accepté à cause des droits à l’image. Pour information, l’infraction de ce règlement est susceptible de six mois à un an d’emprisonnement. Toutefois, cette pratique est encore une discipline récente, ce qui fait que certaines personnes n’ont pas une connaissance sur les lois qui l’entourent. Pour résumer, les endroits interdits à survoler sont :

  • dans une agglomération ( les aéroports, le métro, etc.) ;
  • dans les propriétés privées ;
  • dans les zones militaires ou les établissements scolaires ;
  • dans les endroits touristiques ;
  • dans les bâtiments d’État.

Quelles sont les règles de pilotage à respecter ?

Pour piloter un drone, il est important de suivre quelques règles. Selon la loi sur le territoire français, ces conditions ont étés établies par la DGAC, la Direction Générale de l’Aviation Civile. Tout d’abord, il faut savoir que ce type d’engin est acquis, soit pour un usage personnel, soit pour une utilisation professionnelle. Si vous avez un drone de loisir, de nombreuses zones sont interdites à survoler. Par contre, si l’appareil est indispensable dans certaines activités, il a le droit de survoler un peu partout, à condition de posséder des systèmes de sécurité et une autorisation spécifique.

Afin de piloter un drone, il faut d’abord vérifier les alentours de l’endroit à survoler. En outre, il est interdit de planer au-dessus d’une personne ou un groupe de personnes. En respectant la hauteur du vol, c’est-à-dire environ 150 mètres de son point de départ, le pilote pourra facilement éviter les accidents.

Un encadrement administratif léger pour les engins à usage professionnel

Contrairement aux drones de particuliers, ceux qui sont utilisés à des fins professionnelles bénéficient d’un encadrement administratif léger. En effet, un ensemble de règles appelé « activités particulières » encadre toutes les professions relatives à un appareil hors loisir.

Dans cette loi, les vols sont classés en 4 scénarios avec des réglementations précises (les distances, la hauteur, le poids de l’engin, les demandes d’autorisation). Par exemple, pour le premier scénario, identifié par S-1, le drone doit être utilisé dans une zone non peuplée et à la vue du pilote. La distance maximale est de 200 mètres, quant à la hauteur, elle ne doit pas dépasser 150 mètres.

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